Les agri-apiculteurs

Derrière le miel Nectar des champs, il y a un collectif de 23 apiculteurs-agriculteurs engagés pour la biodiversité. Certains sont apiculteurs uniquement, et d’autres ont une double activité d’agriculteurs et d’apiculteurs.

Régine

Régine

Benet (85)

Je suis éleveuse de bovins dans le cadre d’exploitation familiale avec mon mari. J’ai décidé de me lancer dans l’aventure afin de me diversifier. Je suis passionnée par l’élevage. Certes l’abeille est un animal beaucoup plus petit qu’une vache, mais finalement il y a beaucoup de similarité entre les deux ! Il faut les nourrir, faire attention à leur santé, aux conditions d’élevage… Nos cultures comme le tournesol sont au service de la ruche, et les abeilles sont au service de nos cultures ! Nous sommes donc complémentaires. Les abeilles sont désormais intégrées dans notre système agricole. J’en apprends tous les jours, faire partie d’un groupe d’apiculteurs est aussi très enrichissant car nous progressons ensemble. Il y a un vrai partage d’expérience entre nous.

Thomas

Thomas

Marigny (79)

J’élève des chèvres et des bovins, et désormais des abeilles ! Lorsque mes parents sont partis à la retraite, je cherchais une activité complémentaire. C’est en discutant avec un technicien que j’ai entendu parler de Nectar des Champs. En tant qu’agriculteur, on perçoit très bien l’intérêt des abeilles pour la pollinisation des fleurs. En devenant apiculteur, j’ai mieux compris les conseils et les préconisations pour préserver les abeilles. J’en parle autour de moi, auprès de mes voisins, des agriculteurs aux alentours.

Valentin

Valentin

Chaillé les Marais (85)

Après plusieurs années passées en bureau d’étude, Valentin a décidé de se reconvertir dans l’agriculture en 2018 et ainsi de « revenir aux sources », ses parents étant agriculteurs. « J’ai repris mes études car je n’avais pas de formation agricole. C’est lors d’un module dédié à l’apiculture que j’ai eu le déclic. Puis le projet collectif Nectar des Champs est arrivé au moment idéal car je ne me serai sans doute pas lancé aussi rapidement seul dans l’apiculture. Pour l’instant, je possède 17 ruches pour démarrer en douceur. Parallèlement, je suis en train de reprendre une ferme céréalière où l’atelier apicole aura toute sa place. Je souhaite travailler dans le cadre d’une agriculture de conservation, et je projette d’introduire des cultures ou des couverts mellifères pour mes abeilles. Je vois ce projet comme une recherche de symbiose entre les cultures et l’apiculture.

Jules

Jules

Benet (85)

J’ai tout de suite été séduit par le projet de filière apicole de Nectar des Champs car son approche est professionnelle. Le miel est labellisé Agri-Ethique, nous avons donc en tant qu’apiculteur un contrat qui garantit un prix d’achat fixe de notre miel pendant plusieurs années. Pour moi qui me lance dans cette nouvelle activité, cela m’offre de la visibilité et c’est rassurant. Un élevage d’abeilles, c’est du vivant, on s’engage sur plusieurs années ! Je me souviens de ma première rencontre avec les abeilles, j’ai été épaté par le fonctionnement de la ruche, tout y est organisé avec différentes zones, chacune a un poste bien défini. C’est vraiment un insecte épatant